Abderrahmane BELFEDHAL, Nos coutumes et nos traditions.
Publié le
par Mohamed-Laid-Anas GUENDOUZ
Que de bonheur ya si Driss. Nous y voila au cœur de la légende.
Bien que l’hiver s’apprête à mourir, le voila dandinant parmi les couleurs du printemps par la grâce de ces belles images qui nous parviennent à domicile ornant et honorant les agréables blogs ain dzaritois.
Dans un choix judicieux ces belles images nous renvoient à nos sources.
Essammacha , el magroune , el khoulkhal wa shab el baroud et nous y voila longeant les dunes,
Changeant de campement à chaque fois que le pâturage se fait sentir.
Les vieux livres acquis aux principes et aux dogmes de la vieille sociologie font ressortir que nos aïeux
Loin de surgir du néant étaient déjà soumis aux règles régissant les modes de vie selon les usages
Et les coutumes héritées au fil des temps.
Halima, fatoum, aicha, fatna, freha, khadouma et voila que ces noms très chers qui avaient tant résonné, au rythme du mahreze et au son du kholkhal nous font revivre la chaleur et la lumière qui avaient tant charmé ces époques lointaines .
Jamais aucun signe de stress n’est venu troubler la quiétude de nos vieilles souches.
La division des taches imposée par les aléas de la vie n’a jamais été compromettante.
Les femmes, habituées a se lever au chant du coq et à l’aurore, en sus de la cuisine et du ménage
Traitent les chèvres, elles filent la laine des moutons et les poils de chameaux pour les commodités
Des khaimas et des vêtements.
Les hommes soucieux de préserver leur milieu en équation avec les exigences imposées par les
rigueurs de la vie s attellent a parcourir les étendues cherchant les indices de pâturages et les
meilleurs endroits pour le douar et la kabila
La recherche du point d’eau est capitale.
La recherche de la sécurité est une nécessité absolue.
Le burnous fait de laine et d’oubar résiste efficacement à la pluie, au vent et à la poussière.
El magroune dans sa splendeur traduit a lui seul ce sentiment de reine. Dans sa khaima ou dans son
Attouche elle est semblable à l’eau de roche qui éclate à un moment ou le monde semble se
Refermer sur l’être et la nature.
El badaoui tenant un faucon par le poignet, se lance sur le gibier , en d’autres lieux et en d’autres
circonstances, accompagne de son fidel slougui, il chasse la gazelle et le lévrier.
Hollywood par la camera avait immortalisé l’ouest américain, cet ouest qui n’avait pas encore vu le
jour à la naissance du magroune wa shab el baroud.
L’Algérie profonde existait bien avant cette époque qui avait fasciné des générations entières par les
canyons et les cactus géants, par les saloons et les duels entre les pistoleros alors que les montages
et les mises-en-scène ont été muets et frappes de cécité face au massacre des indiens.
El magroune, essammacha, el khoulkhal, el karabila, el faras, el majboud, el gaouel, el barrah, ettouiza ,el maddah, el malhoune, essahra wel kamar wel attey et c’est la profonde identité qui se dégage , qui se profile depuis les temps lointains.
Si Driss par tes images fabuleuses c’est toute la lumière de l’histoire qui nous invite a sortir des
ténèbres du passé.
El magroune, essammacha et c’est inévitablement une chaude prière en direction de ma tendre
maman qui avait rejoint son monde meilleur sans que ce jour là, je sois présent pour l’ultime