Ain-dzarit, la moisson de notre école, par Cheikh BENZINEB.

Publié le par Mohamed-Laid-Anas GUENDOUZ

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Cette année, des cadeaux symboliques seront remis à nos villageois qui ont servi dans l'administration locale.

 Ce qui m'oblige à rappeler avec force, honneur et entière satisfaction les noms des cadres nationaux, issus de l'école de notre village ain-dzarit, qui ont fait les premiers pas vers de si hauts cimes, vers des hauts postes de responsabilités:

- NEMS     Saad,    chef de daira

- AZZEDINE Ahmed, haut cadre dans l'administration des transport de Tiaret.

- MEGUENNI  Abdelkader, ingénieur, haut cadre de la DLEP de Tiaret.

- NEMS Mohamed, haut cadre de la Santé.

- GHALI Daoud, haut cadre de Ministère.

- NEMS Rabah, magistrat.

- GHALI Abdelkader, directeur de wilaya (CNR).

- BELKHEIR Chaabane-Abdelkader, haut cadre des transmissions.

- GHALI Driss, cadre d'entreprise à l'étranger.

- NEMS Ahmed, Directeur de coopérative.

- SERBAH Mohamed, haut cadre de Banque.

- GUENDOUZ Laid, technicien de Banque, Directeur d'entreprises.

- BENGARNA Miloud, haut cadre de l'agriculture (UNPA, CRMA).

- GHALI Ahmed, cadre d'entreprise dans le Sud.

Ma fierté sans limites, ma joie incomparable, mon amour pour ses solides et timides garçons du village, que personne n'espérait les voir bousculer les verdicts ingrats de la société pour conquérir, aux prix de lourds sacrifices des postes de cadre national.

- MEGUENNI Kaouel, Docteur, Doyen de faculté de Médecine, Professeur d'université.

- AYAD      Bendaoud, haut cadre de l'ANP.

- GAYAR  Assia, professeur d'université.

- M'HIDI  Mansour, professeur d'université et l'artiste de notre village.

- SAFIR Nacer, Directeur de collège.

- BOUSSAJRA Abdelkader, directeur de collège.

- ZOUAOUI Saad, Inspecteur d'académie.

- LAHRACHE Adda, inspecteur d'académie.

- BENZINEB Cheikh, directeur d'école.

- THABET Yahia, directeur d'école.

- BERRAHO Mohamed, directeur d'école.

- BELKHEIR Adda, directeur d'école.

- TAIBAOUI Amar, directeur d'école.

Et une multitude de professeurs et d'enseignants disséminés à travers le territoire de la wilaya de tiaret et au delà.

OCTOBRE 1970.

J'avais toujours pressenti que le petit Kaouel ould Mayouf irait très loin dans ses études.

Et je revois ce bambin, robuste, intelligent et armé d'une volonté en acier, depuis seulement un mois en cours élémentaire première année (CE1), pénétrait dans ma classe sur ma convocation, pour lire un résumé de leçon de géographie à mes élèves de la classe cours moyens première année (CM1).

Ces derniers trouvaient une grande difficulté dans la prononciation du mot "terre", qui devenait : t.r.r.r, dans leurs bouches.

Donc, le petit Kaouel termina sa lecture sans la moindre faute de prononciation, lui qui venait du CE1, pour ne pas dire cours préparatoire deuxième année (CP2), puisque nous étions au mois d'Octobre et qu'il était depuis un mois seulement au CE1.

Je décide sur le champ de lui faire changer de classe et de le faire venir en CM1 et je lui ordonne d'aller rapporter ses affaires et de s'assoir.

LE POETE DU VILLAGE.

Eh, oui, c'est notre Yahia MEGUENNI.

Suis-je le seul à saisir la force de ses vers ?

Suis-je le seul à l'écouter de cette façon ?

Suis-je sentimental à ce point ?

Chaque fois, à l'entendre, mes glandes lacrymales entrent en fonction.

Ses vers lacrymoyens m'assoment, me détruisent intérieurement.

GRAND RESPECT YAHIA.

Cheikh BENZINEB.

 

 

 

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